Faire des infidélités à sa banque coûte cher

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Le Parisien LogoC’est un dilemme bien connu quand on veut retirer de l’argent : chercher une banque de son réseau pour récupérer gratuitement des billets ou utiliser le distributeur automatique (DAB) du coin de la rue et payer une commission ? Car désormais, pratiquement tous les établissements français facturent des frais aux clients qui utilisent trop souvent les DAB d’enseignes concurrentes.

C’est un des constats dressés par le rapport de l’Observatoire des tarifs bancaires 2015, rendu public cette semaine.

Alors que la gratuité totale de ce service était la règle il y a un peu plus de dix ans, seuls douze établissements — les noms n’ont pas été rendus public — font encore ce cadeau à leur clientèle. Soit trois de moins qu’un an auparavant. En 2015, selon l’observatoire des tarifs bancaires, 113 banques font payer les retraits d’espèces dans les DAB des autres réseaux. Bien sûr, pas au premier faux pas. Ces établissements « offrent » les premiers retraits hors de leur réseau.

25% de hausse en 6 ans pour les clients…

En moyenne, un consommateur avait le droit à 3,94 retraits par mois gratuits en 2009. Un chiffre tombé à 3,51 cette année. « C’est du racket. Les banques nous ont poussés à utiliser la carte bleue plutôt que le chéquier. Et maintenant, elles nous facturent ce service au prix fort », s’agace Serge Maître, porte-parole de l’Association françaises des usagers des banques (Afub). Effectivement, la facture ne cesse de progresser : de 72 centimes par retrait payant en 2009, elle est passée à 90 centimes aujourd’hui, soit + 25 % !

Voilà pour le constat. Reste une question : pourquoi les clients doivent payer pour récupérer de l’argent qui leur appartient ?  

La suite de l’article : Faire des infidélités à sa banque coûte cher
Le Parisien – 12/09/2015

 

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